Castrum de Sabrana

En la tierce année durant laquelle Mathilde guide la compagnie, le vingt neuvième jour du mois de juillet

Ô philé hēmerológion,

En la lune passée, quelques-uns de nos hommes firent voyage vers le Castrum de Sabrana. Les campements des différentes troupes étaient plantés le long d’un petit cours d’eau, à l’abri du soleil dans la fraîcheur de la ripisylve… hélas, le nôtre, par tardive arrivée en la logistique, fut contraint de s'établir à découvert. Ainsi, le soleil ardent dispersa nos hommes, que l'on vit maintes fois cherchant soulagement, les pieds dans les eaux du ruisseau. C'est ainsi que Sire Coquichef trouva asile auprès de la Troupe Articule, dont les représentations rendirent toute sa dignité au mouseion.

Nonobstant ces menus désagréments, l’événement fut des plus plaisants. Les nôtres s’allièrent joints aux hommes du castrum pour repousser les assauts des nordiques et de leurs confédérés. Les Latins, eux-mêmes déjà peu civilisés, ont abandonné leurs domaines à de multiples reprises à leurs assaillants scandinaves, parfois même les joignent, laissant triompher la barbarie en terre chrétienne. Notre Basileus, sut, jadis montrer la voie aux Varègues et convertir leur ardeur à des causes plus justes.

Il me fut également conté que Dame Coline, la Moelleuse, l’Enluminée et le Tavergiste eurent le grand honneur de tenir le drap nuptial au-dessus des époux, lors d’une cérémonie qui toucha maints cœurs. 

Quelle aventure,

Mikhaél