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Petrolis Partie 1

  • Photo du rédacteur: Admin
    Admin
  • 2 juin
  • 2 min de lecture


En la tierce année durant laquelle Mathilde guide la compagnie, le deuxième jour du mois de mai


Ô philé hēmerológion,


Il plut récemment à notre compagnie de prendre part aux festivités données en l'honneur du Roy René, près du Castrum de Petrolis. Après maints milions parcouru en charrette (laquelle je menai avec diligence, veillant au frêle essieu, tout en prenant garde à devancer Egil, dit le Kraken, nonobstant qu'il eût l'attelage le plus prompt. Mais ne nous attardons point sur telles vétilles !), nous parvînmes à destination au crépuscule, et dressâmes notre campement. Ce dernier gisait ainsi en une plaine, sous le regard du bourg de Petrolis et de son château.


Deux nouvelles âmes se joignirent à notre compagnie pour cette entreprise. Il s'agit de Kastiel et de Ghaell, qui reçurent rapidement des surnoms, dont je ferai mention ci-après.


Le premier jour fut assailli par le vent, qui, comme à l'accoutumée, nous gêna en nos activités. Le zèle de Kastiel aux fourneaux et son soin à maintenir les coupes de nos compagnons toujours pleines lui valut sitôt le nom de "Tavergiste". Nous prîmes ensuite part à la procession vers la forteresse, faisant retentir nos cantiques, nonobstant de rustres ménestrels point capables d'apprécier un bon chant des champignons, et messire le Sergent, dit le Fourbe, tourmenté par la presse teutonne. Une fois parvenus au pied du château, tandis que le Lieutenant et Momonime, notre glorieux étendard, se présentait devant sa majesté le Roy, nous fûmes rudement écartés de la place à grands coups de balais par la milice du lieu, mus sans doute par la jalousie de notre prestance et la crainte que nous volions la vedette à leur cher roi.


Plus tard, je me joignis à un jeu dit de la "balle viking", où, avec la plus grande modestie, je fis montre de la puissance de Rome, par maintes manœuvres qui tantôt me permirent de terrasser mes adversaires un à un, mais dont l'ardeur se retournait parfois contre ma propre personne. En ce jeu se révéla aussi l'élégance de Ghaell et de son couvre-chef, lesquellent portent aujourd'hui le nom de Bô-Laid.


Hélas, ce maudit vent abattit l'une de nos tentes maîtresses, et nous dûmes nous serrer pour trouver le repos. Ainsi passai-je la nuit, étonné par le bruit de ronflements que je pensais être l'œuvre de la Grappa, mais qui s'avérèrent être ceux de Boniface !


Quelle aventure,


Mikhaél


 
 
 

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